mardi 30 août 2011
samedi 27 août 2011
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jeudi 4 août 2011
mercredi 3 août 2011
mardi 2 août 2011
Parmi les inepties les plus graves dont est capable l’être humain, la corrida est une de celles qui s’inscrivent en lettre d’or et en majuscule.
Il n’y a rien de plus refroidissant, au premier regard, que le spectacle de centaine de badauds hystériques devant les exploits de ce qu’on appelle communément un toréador, sensé inspirer une image d’homo sapiens indestructible, fier et puissant, que les forces de la nature ne peuvent ébranler ; mais que l’on serait plus tenté d’apparenter à un sombre travesti ultra-violent plutôt qu’un homme viril ; tant ce guignol sanguinaire à l’air ridicule dans son costume de gaucho à paillette.
Que l’on se rassure, je n’ai rien contre les gens qui aiment se vêtir de manière originale, si ceux ci ne tirent pas de jouissance à exécuter en public une des bêtes que la nature a sûrement le mieux réussi, car le taureau m’apparaît en effet comme un être vivant superbe, ayant une certaine classe.
Peut être est ce la raison qui nous pousse à l’empaler de pics à brochette multicolores avant le sabrer et de cuisiner ses testicules : palier notre complexe lorsque nous nous apercevons quand vient la saison des amours, que malgré la bombe à hydrogène et le tournevis qui sont des inventions nous ayant projeté au sommet de la chaîne alimentaire, la nature a fait bénéficier à d’autres espèces des atouts dont elle semble ne pas avoir voulut nous faire cadeau.
Et le fermier de rougir honteusement lorsque que le taureau monte amoureusement marguerite, sa génisse préférée alors que piaillent les oiseaux du printemps.
Je ne vois que cette raison là pour expliquer ce phénomène de la corrida : Une insidieuse et meurtrière jalousie.
La corrida fait partie des jeux dit « tauromachiques », auxquels on joue principalement en Espagne, dans le midi de la France, et quelquefois aux états unis, en Amérique du sud ainsi qu’au Portugal.
Ceux ci s’étendent de la simple course derrière ou (le plus souvent) devant une vachette ou un taureau, à la mise à mort ritualisée de la bête. Une corrida se divise en trois combats (les tercios) et contient plusieurs protagonistes : Certains sont des cavaliers appelés « picador » (monté sur leurs chevaux, et armé d’une pique de 2,60 mètres), D’autres se tiennent sur leurs propres jambes, ce sont les plus célèbres : Les « matadors » ou « toréador ».
Si l’on peut accorder une grâce au taureau, et si celui ci peut aussi bien envoyer au tapis son adversaire bipède, On compte néanmoins un total de cinquante-cinq matadors tué pour deux cent cinquante à trois cent matadors en moyenne qui combattent chaque année, et ce depuis le XIX siècles.
Pour finir on ne se contente pas de seulement tuer l’animal, le matador prélève aussi sur sa dépouille des « trophées » qui lui permettront de quitter l’arène par la grande porte selon s’ils sont suffisamment nombreux ou pas. A Séville deux oreilles et une queue suffisent à cet effet.
Si certains expliquent l’engouement que peut encore susciter la corrida à notre époque par le souvenir des antiques rites de passage qui opposaient un jeune homme à une bête de quatre fois son gabarit afin de passer à l’âge adulte, ou bien encore les anciens sacrifices d’animaux, je suis persuadé qu’il s’agit surtout de sadisme : un des symptômes d’une humanité névrosé qui se sent sûrement obligée de se prouver quelque chose.
Ce qui est certain c’est que le matador tient plus d’un gamin qui s’amuse à arracher les ailes d’une mouche avant de l’écraser, plutôt que d’un homme.
Il n’y a rien de plus refroidissant, au premier regard, que le spectacle de centaine de badauds hystériques devant les exploits de ce qu’on appelle communément un toréador, sensé inspirer une image d’homo sapiens indestructible, fier et puissant, que les forces de la nature ne peuvent ébranler ; mais que l’on serait plus tenté d’apparenter à un sombre travesti ultra-violent plutôt qu’un homme viril ; tant ce guignol sanguinaire à l’air ridicule dans son costume de gaucho à paillette.
Que l’on se rassure, je n’ai rien contre les gens qui aiment se vêtir de manière originale, si ceux ci ne tirent pas de jouissance à exécuter en public une des bêtes que la nature a sûrement le mieux réussi, car le taureau m’apparaît en effet comme un être vivant superbe, ayant une certaine classe.
Peut être est ce la raison qui nous pousse à l’empaler de pics à brochette multicolores avant le sabrer et de cuisiner ses testicules : palier notre complexe lorsque nous nous apercevons quand vient la saison des amours, que malgré la bombe à hydrogène et le tournevis qui sont des inventions nous ayant projeté au sommet de la chaîne alimentaire, la nature a fait bénéficier à d’autres espèces des atouts dont elle semble ne pas avoir voulut nous faire cadeau.
Et le fermier de rougir honteusement lorsque que le taureau monte amoureusement marguerite, sa génisse préférée alors que piaillent les oiseaux du printemps.
Je ne vois que cette raison là pour expliquer ce phénomène de la corrida : Une insidieuse et meurtrière jalousie.
La corrida fait partie des jeux dit « tauromachiques », auxquels on joue principalement en Espagne, dans le midi de la France, et quelquefois aux états unis, en Amérique du sud ainsi qu’au Portugal.
Ceux ci s’étendent de la simple course derrière ou (le plus souvent) devant une vachette ou un taureau, à la mise à mort ritualisée de la bête. Une corrida se divise en trois combats (les tercios) et contient plusieurs protagonistes : Certains sont des cavaliers appelés « picador » (monté sur leurs chevaux, et armé d’une pique de 2,60 mètres), D’autres se tiennent sur leurs propres jambes, ce sont les plus célèbres : Les « matadors » ou « toréador ».
Si l’on peut accorder une grâce au taureau, et si celui ci peut aussi bien envoyer au tapis son adversaire bipède, On compte néanmoins un total de cinquante-cinq matadors tué pour deux cent cinquante à trois cent matadors en moyenne qui combattent chaque année, et ce depuis le XIX siècles.
Pour finir on ne se contente pas de seulement tuer l’animal, le matador prélève aussi sur sa dépouille des « trophées » qui lui permettront de quitter l’arène par la grande porte selon s’ils sont suffisamment nombreux ou pas. A Séville deux oreilles et une queue suffisent à cet effet.
Si certains expliquent l’engouement que peut encore susciter la corrida à notre époque par le souvenir des antiques rites de passage qui opposaient un jeune homme à une bête de quatre fois son gabarit afin de passer à l’âge adulte, ou bien encore les anciens sacrifices d’animaux, je suis persuadé qu’il s’agit surtout de sadisme : un des symptômes d’une humanité névrosé qui se sent sûrement obligée de se prouver quelque chose.
Ce qui est certain c’est que le matador tient plus d’un gamin qui s’amuse à arracher les ailes d’une mouche avant de l’écraser, plutôt que d’un homme.
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