dimanche 29 mai 2011

Sans "derrière-pensée" aucune.

Comment ce fait-ce que vous puissiez éructer ainsi
En général, à ce point,
Contre cette idée qui pénètre jusqu'aux derniers recoins de votre esprit:
Les plus timorés d'entre vous le reconnaîtrons , en faire ne vous déplait pas,
Et c'est un sentiment fort agréable que d'en avoir.

Cette chose, c'est la sève du grand mât au bout duquel trône fièrement l'étendard de nos civilisations,
Et la plus chaleureuse des alcôves dans lesquelles se lover, une situation confortable à souhait.
C'est d'elle que l'on enfante les merveilles du progrès, elle engendre le plaisir, et l'avenir des nouvelles générations,
C'est tout...et rien à la fois,
Dans notre intimité tel qu'elle tient au fond de nos poches,
Sous nos ceintures,
Comme dans les sacoches de nous autres, bien placés,
Bien montés dans la hiérarchie des hommes qui en ont,
Et que, vu d'en bas, vous qualifiez si souvent de pourriture...et autres petits noms d'oiseaux.

Comment pouvez vous nous blâmer d'agir comme nous le faisons avec ceux qui ne pratiquent plus,
S'ils ne l'ont jamais fait,
Ceux là-même tant rongés par cette névrose de classe qui sévit en masse,
Et qui finissent à la rue,
A mendier pathétiquement ou bien à recourir à quelques "coups de pute",
Comme on dit,
Pour deux francs six sous.
Ça n'est pas du dédain dans notre regard, mais de l'incompréhension:
Pour se vautrer ainsi dans le malsain, il faut y avoir sûrement pris un peu goût, les gens sont Tellement tordus...

C'est simple:
Il y a l'offre et la demande,
Le patronat et le salariat,
Cette affaire se conclue en binôme,
Et dans le sens où va ce genre de chose,
Il est nécessaire pour l'une des deux parties d'occuper une position que l'on pourrait qualifier de "sensible",
Mais contrairement à ce que vous pensez, loin de nous l'idée de considérer nos partenaires comme de Simples jouets dans l'exercice de la chose,
En professionnels que nous sommes, nous vous préférons le terme de "disponible".

N'allez pas penser que nous agissons sans amour dans ce domaine,
Nous autres Libéraux,
Qui accordons une importance Capitale à nos moeurs libertines...
Il s'agit d'un malentendu, car oui l'on aime:
Ça, ça et seulement ça!

Sans "derrière-pensée" aucune,
Soyez assurés de la sincérité de nos sentiments,
Car nous l'avons toujours dit et n'en démordrons jamais:
(c'est même le moteur de nos pulsions perverses totalement assumées)

Cette petite chose que l'on palpe entre nos doigts sous diverses formes,
c'est la libido de l'humanité.

Gugu.

mardi 24 mai 2011




Détrompez-vous, comme moi
Notre petite barque, elle vogue bon train dans les grandes eaux de l’Histoire, à l’aise à un point, que c’est même à en croire qu’elle connait le chemin, ce qui est tout à fait remarquable, avec autant de vents divers et variés auxquels se vouer pour gonfler notre voile, ces courants d’idée qui prennent l’air, et nous font prendre à nous, le large, au grès des époques, de leur caprice, et nous font s’échouer sous de biens noirs faits historiques ,
que l’on pense toujours assez loin, pour ne pas être menaçant,
Desquelles pleuvent en averse les grands changements,

Et bien pris dans tout ça, vous comme moi, on doute…on s’interroge…On se torture en fait :
Notre arche, et toute sa faune diverse, est elle exclusivement à la merci des caprices d’Eole ?
Ou bien est ce la seule force de nos bras qui trace péniblement le sillage de notre galère, dont les rames parfois, vont entre elles, à contre-courant.

Dignitaire honorable et mondain, sidaïque subéquatorial, Intérimaire et anorexique notoire…
Vous et moi,
On a l’air de rien comme ça, au fil des journaux du matin, qu’on ouvre au quotidien, lendemain sur lendemain, mais d’une façon ou d’une autre, on a une certaine idée de là où l’on va.
Car on a tout un tas dans le fond de la cale,
d’idées…
Elles fermentent doucement, au fil des siècles, un beau jour l'odeur tourne à l'encens, donne l'air de la nouvelle marche à la mode, son entêtante mélodie que l'on sétonne alors d'entonner en choeur, et nous voilà embaumé pour une nouvelle aire, ce sont les saveurs du parfum de l'Histoire qui nous mitonne poings liés dans ses petits plats dans lesquelles nous mettons les pieds à chaque triomphe du progrès.
Et aujourd'hui, y a comme qui dirait de l'aigre dans les choses de nos vies, ce qui semble pourtant,
nous couper en rien l'appêtit (de vous à moi). 

Gugu.