Détrompez-vous, comme moi
Notre petite barque, elle vogue bon train dans les grandes eaux de l’Histoire, à l’aise à un point, que c’est même à en croire qu’elle connait le chemin, ce qui est tout à fait remarquable, avec autant de vents divers et variés auxquels se vouer pour gonfler notre voile, ces courants d’idée qui prennent l’air, et nous font prendre à nous, le large, au grès des époques, de leur caprice, et nous font s’échouer sous de biens noirs faits historiques ,
que l’on pense toujours assez loin, pour ne pas être menaçant,
Desquelles pleuvent en averse les grands changements,
Et bien pris dans tout ça, vous comme moi, on doute…on s’interroge…On se torture en fait :
Notre arche, et toute sa faune diverse, est elle exclusivement à la merci des caprices d’Eole ?
Ou bien est ce la seule force de nos bras qui trace péniblement le sillage de notre galère, dont les rames parfois, vont entre elles, à contre-courant.
Dignitaire honorable et mondain, sidaïque subéquatorial, Intérimaire et anorexique notoire…
Vous et moi,
On a l’air de rien comme ça, au fil des journaux du matin, qu’on ouvre au quotidien, lendemain sur lendemain, mais d’une façon ou d’une autre, on a une certaine idée de là où l’on va.
Car on a tout un tas dans le fond de la cale,
d’idées…
Elles fermentent doucement, au fil des siècles, un beau jour l'odeur tourne à l'encens, donne l'air de la nouvelle marche à la mode, son entêtante mélodie que l'on sétonne alors d'entonner en choeur, et nous voilà embaumé pour une nouvelle aire, ce sont les saveurs du parfum de l'Histoire qui nous mitonne poings liés dans ses petits plats dans lesquelles nous mettons les pieds à chaque triomphe du progrès.
Et aujourd'hui, y a comme qui dirait de l'aigre dans les choses de nos vies, ce qui semble pourtant,
nous couper en rien l'appêtit (de vous à moi).
Gugu.
Gugu.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire