dimanche 27 mai 2012
samedi 26 mai 2012
mercredi 23 mai 2012
Le "jeunisme" est l'ennemi du jeune.
Cette démarche regroupe d'un côté, la drague vulgaire dont les publicitaires et les politiques nous dispense au quotidien, sous couvert d'un certain respect, d'un paternalisme bienveillant, d'une écoute attentive, de l'autre la nostalgie pathétique de nos parents pour leur jeunesse: on nous transforme en véritable classe sociale à part entière, avec ses codes, ses cultures, à qui l'on ne s'adresse pas n'importe comment, qu'on la rejette ou qu'on la convoite.
En ce qui concerne nos ainés: regretter sa jeunesse, si tant est que celle ci se soit bien déroulé, c'est quelque chose de normal et d’intemporel, aussi bien au niveau d'une seule personne que de l'humanité tout entière.
A l'échelle de la société Capitaliste, si celle-ci met tant d'effort à nous comprendre, ou du moins à nous faire croit qu'elle comprend ce que c'est que d'être jeune (le goût de l'expérience, de la curiosité, le bouillonnement intellectuel et émotionnel que cela représente) c'est pour l'assimiler en son sein pleinement, en avoir le contrôle et en être l'abri de tout débordement; en agissant de façon pernicieuse, sous-jacente, dissimulé, de ces manières discrètes et vicieuses qui la distinguent tant des régimes totalitaires par exemple, qui eux n'ont pas compris qu'à force de coller des claques aux gens, ils finissent par les retourner un jour ou l'autre.
Aujourd'hui, un adolescent c'est une personne aux cheveux tristement ras, et quelques fois encore long et gras,au regard blafard dans lequel brille la lueur d'une réflexion aussi froide que la lumière de nos écrans plats, et tout le monde semble s'en satisfaire.
Plus de folie douce ou d’irrévérence, ou bien sous vide, dans les limites des normes « projet x » et autres « skins » : du prémâché culturel, à en croire les soirées à thèmes et les modes qui en découlent.
Ces comportements qui caractérise les 15/25 ans incarnent des valeurs tel que le matérialiste et un hédonisme égoïste outrancier, chose que l’on retrouve étrangement comme étant un des fers de lance de la pensée Capitaliste, si ça n’est pas un signe que nous ne sommes plus dangereux, dans le sens ou nous ne risquons pas de remettre en cause l’ordre établi…
Les musiques de jadis étaient d’abords porté par les foules avant de séduire les producteurs, dorénavant ce sont eux qui servent directement aux masses la soupe que l’on se doit d’avoir entre nos deux oreilles.
La jeunesse occidentale du XXIème siècle, connue pour son alcoolémie, a définitivement remplacé le bichoco de 4h que papi et mami avait droit, après la guerre, entre deux numéros mensuels de « salut les copains », par le magnum de rouge trempé dans un bol de vodka en plein zapping sur le net, et pense ainsi s’être affranchi de toutes les contraintes morales et tabous stupides, liberticides, qui pouvaient encore emprisonner nos parents par le passé.
Toutefois, elle se saoule d’une façon aussi fade que violente. Elle a beau tomber les litres qu’elle voudra, elle est incapable de prendre plaisir au tressaillement excitant du « vin de la jeunesse », comme disent les poètes, celui là même qui fit soulever les pavés parisien par les jeunes cons de 1968, curieux de voir s’il n’y avait pas un bout de plage qui trainait par là pour s’y rouler à poil avant de manger du CRS.
Nous ne sommes pas révolutionnaires.
Tout juste bon à s’indigner, parce qu’un ancien qui n’a rien inventé nous l’explique en 30 pages, alors que l’on ne compte même plus les raisons qui nous entourent au quotidien pour, non pas se contenter de faire des campements sur des places boursières et des fausses manifs de droite, mais bien de mettre le monde à l’envers.
Karl Marx n’a plus le monopole de la barbe : aujourd’hui pour certains d’entre nous, embrasser la religion c’est une façon de défier la société.
La révolution sexuelle se passe sur youporn.
Tout comme endosser un uniforme, qui est une manière de se démarquer par la force et la discipline, d’un monde aliéné.
« Bref », c’est juste l’histoire de quelqu’un qui raconte bien le fait qu’il ne se passe rien dans sa vie, et ce type devient une référence culturelle.
Cerise sur le gâteau des symptômes de notre cancer généralisé : le portable, nouveau meilleur-ami-de-l’homme après le chien et le chat. Petit objet indescriptiblement détestable qui a le luxe de nous faire chier partout alors que les animaux de compagnies, eux au moins, comprennent toujours au bout d’un moment qu’il y a des endroits spécifiques pour ça.
Nous sommes nés dans les gravats de la chute du mur de Berlin à la fin des années 80, notre enfance fut l’âge d’or du Capitalisme, avec les années 90 et les joies de la mondialisation.
Puis nous sommes entrés dans l’adolescence parmi les décombres du World Trade Center, et à un âge où l’on commence à former notre propre morale ainsi que notre conscience sociale, nous avons eut comme exemple des gens se contentant de regretter d’avoir élu comme président pendant 5 ans un homme dont on ne soupçonne peut être pas les conséquences de ses agissements dans le temps et qui aurait amplement mérité qu’on le detrône plus d’une fois.
si l'on a déjà du mal à imaginer à quoi pourrait ressembler un 3ème âge de classes moyenne, couvert de "tribal", percés, et se déhanchant lors des goûters du samedis après midi sur du booba, de la hard-tech ou du métronomie pour les plus pausés, il paraît difficile de concevoir la vieillesse des enfants que nous aurons.
Par ailleurs, l'appellation "génération Y" n'est pas des plus rassurantes, car si pour certain Y vient du fil de nos écouteurs qui pend de nos deux oreilles, pour d'autres c'est la suite logique de la génération X, celle des années 80, et cela voudrait dire donc que celle qui nous précédera sera la dernière...
Peut être que cette détermination alphabétique est une énième preuve que les illuminatis, les juifs ou les franc-maçon se servent du dictionnaire pour contrôler le monde en ayant prévu la fin de la civilisation d'ici une cinquantaine d'année, ou peut être n'est ce en effet qu'un obscur coup d'inspiration lettré de sociologues désemparés (William Strauss et Neil Howe en l'occurrence) face aux comportements de plus extrêmes de la jeunesse occidentale aux sortir de la béatitude de l'âge d'or des années 50/60 et 70 (les trente-glorieuses chez nous), en tout ce cas, ce qui est sûr et ce qui nous caractérise pleinement, nous les 15/25 ans des années 10, c'est qu'en soit, on se fout de tout ça.
Pour ceux qui se pauserait encore la question : avoir 20 ans aujourd’hui et se battre pour changer le monde ne consiste en rien d’autre que de préserver sa dignité, et de sauver les meubles, ce qui n’est déjà pas si mal.
Le Capitalisme, ennemi de la démocratie, a vaincu en nous acculant à la résistance et en nous mettant dans l’impossibilité de changer l’Histoire d’une façon raisonnable : 7 milliards d’être humains à accorder semble déjà être une chose difficile, lorsque ceux d’entre eux qui pèsent le plus de poids en terme de moyen dans la prise de choix pour notre avenir se considèrent comme de simples marchandises et l’assument pleinement (à en croire le succès des émissions de télé-réalité), ça tient de l’ordre du fantasme.
Comme la Nature elle-même commence à nous faire sentir la gène qu’on lui impose, ce sera d’une façon violente, en jouant le jeu de la sélection naturelle au sein même de la nature Humaine, que les choses évolueront.
Cette démarche regroupe d'un côté, la drague vulgaire dont les publicitaires et les politiques nous dispense au quotidien, sous couvert d'un certain respect, d'un paternalisme bienveillant, d'une écoute attentive, de l'autre la nostalgie pathétique de nos parents pour leur jeunesse: on nous transforme en véritable classe sociale à part entière, avec ses codes, ses cultures, à qui l'on ne s'adresse pas n'importe comment, qu'on la rejette ou qu'on la convoite.
En ce qui concerne nos ainés: regretter sa jeunesse, si tant est que celle ci se soit bien déroulé, c'est quelque chose de normal et d’intemporel, aussi bien au niveau d'une seule personne que de l'humanité tout entière.
A l'échelle de la société Capitaliste, si celle-ci met tant d'effort à nous comprendre, ou du moins à nous faire croit qu'elle comprend ce que c'est que d'être jeune (le goût de l'expérience, de la curiosité, le bouillonnement intellectuel et émotionnel que cela représente) c'est pour l'assimiler en son sein pleinement, en avoir le contrôle et en être l'abri de tout débordement; en agissant de façon pernicieuse, sous-jacente, dissimulé, de ces manières discrètes et vicieuses qui la distinguent tant des régimes totalitaires par exemple, qui eux n'ont pas compris qu'à force de coller des claques aux gens, ils finissent par les retourner un jour ou l'autre.
Aujourd'hui, un adolescent c'est une personne aux cheveux tristement ras, et quelques fois encore long et gras,au regard blafard dans lequel brille la lueur d'une réflexion aussi froide que la lumière de nos écrans plats, et tout le monde semble s'en satisfaire.
Plus de folie douce ou d’irrévérence, ou bien sous vide, dans les limites des normes « projet x » et autres « skins » : du prémâché culturel, à en croire les soirées à thèmes et les modes qui en découlent.
Ces comportements qui caractérise les 15/25 ans incarnent des valeurs tel que le matérialiste et un hédonisme égoïste outrancier, chose que l’on retrouve étrangement comme étant un des fers de lance de la pensée Capitaliste, si ça n’est pas un signe que nous ne sommes plus dangereux, dans le sens ou nous ne risquons pas de remettre en cause l’ordre établi…
Les musiques de jadis étaient d’abords porté par les foules avant de séduire les producteurs, dorénavant ce sont eux qui servent directement aux masses la soupe que l’on se doit d’avoir entre nos deux oreilles.
La jeunesse occidentale du XXIème siècle, connue pour son alcoolémie, a définitivement remplacé le bichoco de 4h que papi et mami avait droit, après la guerre, entre deux numéros mensuels de « salut les copains », par le magnum de rouge trempé dans un bol de vodka en plein zapping sur le net, et pense ainsi s’être affranchi de toutes les contraintes morales et tabous stupides, liberticides, qui pouvaient encore emprisonner nos parents par le passé.
Toutefois, elle se saoule d’une façon aussi fade que violente. Elle a beau tomber les litres qu’elle voudra, elle est incapable de prendre plaisir au tressaillement excitant du « vin de la jeunesse », comme disent les poètes, celui là même qui fit soulever les pavés parisien par les jeunes cons de 1968, curieux de voir s’il n’y avait pas un bout de plage qui trainait par là pour s’y rouler à poil avant de manger du CRS.
Nous ne sommes pas révolutionnaires.
Tout juste bon à s’indigner, parce qu’un ancien qui n’a rien inventé nous l’explique en 30 pages, alors que l’on ne compte même plus les raisons qui nous entourent au quotidien pour, non pas se contenter de faire des campements sur des places boursières et des fausses manifs de droite, mais bien de mettre le monde à l’envers.
Karl Marx n’a plus le monopole de la barbe : aujourd’hui pour certains d’entre nous, embrasser la religion c’est une façon de défier la société.
La révolution sexuelle se passe sur youporn.
Tout comme endosser un uniforme, qui est une manière de se démarquer par la force et la discipline, d’un monde aliéné.
« Bref », c’est juste l’histoire de quelqu’un qui raconte bien le fait qu’il ne se passe rien dans sa vie, et ce type devient une référence culturelle.
Cerise sur le gâteau des symptômes de notre cancer généralisé : le portable, nouveau meilleur-ami-de-l’homme après le chien et le chat. Petit objet indescriptiblement détestable qui a le luxe de nous faire chier partout alors que les animaux de compagnies, eux au moins, comprennent toujours au bout d’un moment qu’il y a des endroits spécifiques pour ça.
Nous sommes nés dans les gravats de la chute du mur de Berlin à la fin des années 80, notre enfance fut l’âge d’or du Capitalisme, avec les années 90 et les joies de la mondialisation.
Puis nous sommes entrés dans l’adolescence parmi les décombres du World Trade Center, et à un âge où l’on commence à former notre propre morale ainsi que notre conscience sociale, nous avons eut comme exemple des gens se contentant de regretter d’avoir élu comme président pendant 5 ans un homme dont on ne soupçonne peut être pas les conséquences de ses agissements dans le temps et qui aurait amplement mérité qu’on le detrône plus d’une fois.
si l'on a déjà du mal à imaginer à quoi pourrait ressembler un 3ème âge de classes moyenne, couvert de "tribal", percés, et se déhanchant lors des goûters du samedis après midi sur du booba, de la hard-tech ou du métronomie pour les plus pausés, il paraît difficile de concevoir la vieillesse des enfants que nous aurons.
Par ailleurs, l'appellation "génération Y" n'est pas des plus rassurantes, car si pour certain Y vient du fil de nos écouteurs qui pend de nos deux oreilles, pour d'autres c'est la suite logique de la génération X, celle des années 80, et cela voudrait dire donc que celle qui nous précédera sera la dernière...
Peut être que cette détermination alphabétique est une énième preuve que les illuminatis, les juifs ou les franc-maçon se servent du dictionnaire pour contrôler le monde en ayant prévu la fin de la civilisation d'ici une cinquantaine d'année, ou peut être n'est ce en effet qu'un obscur coup d'inspiration lettré de sociologues désemparés (William Strauss et Neil Howe en l'occurrence) face aux comportements de plus extrêmes de la jeunesse occidentale aux sortir de la béatitude de l'âge d'or des années 50/60 et 70 (les trente-glorieuses chez nous), en tout ce cas, ce qui est sûr et ce qui nous caractérise pleinement, nous les 15/25 ans des années 10, c'est qu'en soit, on se fout de tout ça.
Pour ceux qui se pauserait encore la question : avoir 20 ans aujourd’hui et se battre pour changer le monde ne consiste en rien d’autre que de préserver sa dignité, et de sauver les meubles, ce qui n’est déjà pas si mal.
Le Capitalisme, ennemi de la démocratie, a vaincu en nous acculant à la résistance et en nous mettant dans l’impossibilité de changer l’Histoire d’une façon raisonnable : 7 milliards d’être humains à accorder semble déjà être une chose difficile, lorsque ceux d’entre eux qui pèsent le plus de poids en terme de moyen dans la prise de choix pour notre avenir se considèrent comme de simples marchandises et l’assument pleinement (à en croire le succès des émissions de télé-réalité), ça tient de l’ordre du fantasme.
Comme la Nature elle-même commence à nous faire sentir la gène qu’on lui impose, ce sera d’une façon violente, en jouant le jeu de la sélection naturelle au sein même de la nature Humaine, que les choses évolueront.
lundi 21 mai 2012
lundi 14 mai 2012
Pensée du jour, pour
le reste de la semaine (les 6 autres jours pour se reposer d'avoir réfléchi):
SEXE.
Le sexe est un grand
et gros mot désignant un langage de signe au vocabulaire riche, usité lors
d'agréables discutions, dont la pratique a l'avantage de ne pas être réservé
aux salons les plus prisés des couches les plus hautes de la société, mais aux
chambres (en règle générale) de toutes les classes sociales. A une époque où la
pornographie pernicieuse s'invite jusque dans les innocentes recherches
internet des petits garçon qui ne souhaitent qu'enrichir leu dossier de SVT de
fin d'année, et où l'on trouvera bientôt dans les rayons des toysaurus du monde
entier, des barbies "sucer c'est pas tromper", il me paraît important
de désacraliser et de remettre à sa place ce thème de société que l'on sert un
peu trop volontiers à toutes les sauces...(que ceux qui viennent de penser à la
même chose que moi rougissent de honte)...et de faire la lumière sur ce qui me
semble être la vraie nature de la "chose": la
COMMUNICATION.
Il ne s'agit que de
deux personnes, ou six parfois, la plupart du temps un homme et une femme, ou
bien une femme et une femme, un homme et un homme, un ornithorynque et un
homme...enfin bref, d'êtres vivants fusionnant charnellement et allant se
toucher où leur petite personne respective leur dit d'aller, suivant leur
inspiration et l'humeur du moment. A savoir qu'il y a de très nombreuses choses
à expliquer à l’autre: « je t’aime », lorsqu’on veut être poli, « j’ai
faim » lorsqu’on a pas que ça à foutre..
En atteste nos amis,
les fameux bonobos qui ne prennent plus le risque depuis longtemps d'incommoder
leur partenaire sociaux avec une mauvaise haleine !
Sinon, à part ça...
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