C’est la rentrée.
Quel dommage,
Quel dommage,
Pour une fois que nous nous sommes trouvé au paroxysme de la proximité :
A demi nu, et collés les uns aux autres.
C’est être solidaire, que de supporter durant la pose de ses précieux R.T.T, la fermentation des divers électoraux potentiels voisins formant le corps politique et social de notre pays, sous le soleil à son zénith, sur nos littoraux magnifiques,
Pour la cuvée estivale traditionnelle.On a raté le coche une fois de plus, étalés sur nos plages, aucun d’entre nous n’a pensé à prendre le large…
La mer et l’océan, avec la politesse d’une feuille vierge, s’offrent à notre imagination, au hasard des courants, sur l’étendu de leurs rivages…
c’était pas faute de pouvoir rêver, au moins ça …
Et c’est toujours mieux qu’un rebord moche en caliboti foireux, où viennent clapoti-clapoter les misérables petites vaguelettes en javel véritable des piscines qui donnent sur la mer
(Idée remarquable à l’heure des préliminaires de la débandade écologique)Dans lesquels les grands-de-ce-monde baignent leurs mycoses qui ne valent pas mieux que les nôtres.
Aucun d’entre nous n’a voulu voir dans le remous lascif des vagues à nos pieds,
Les baisers vifs et les caresses entraînantes d’un avenir sans cirque de 20h, avec ses prestidigitateurs boursiers et ses clowns belligérants.
Aucun d’entre nous n’a mis les voiles
Et c’est bien dommage, il y a maintenant la rentrée qui est imposée par le calendrier,
Nous voilà revenus dans nos modestes bocaux, à tourner en rond
Attendant que l’on veuille bien nous en sortir, histoire de changer d’eau, l’année prochaine,
Nous aurions pu faire un beau banc de thon.
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